Escotar los ausèths arribar
(2017 - 52 m)
en occitan, sos-titolat en francés
montatge : Joan Francés Hautin
produsit per Las Nuèits Atipicas
dab l'ajuda deu Conselh departementau de la Gironda
Filmé au cours des deux derniers mois de sa vie, André Faugère évoque les servitudes du métayage et les transformations de l'agriculture, la sociabilité paysanne d'autrefois, sa complicité avec la nature et sa passion de la chasse, sa défense des chemins communaux ou encore la vieillesse et la mort.
Filmé en occitan et au rythme lent d'un vieil homme de 98 ans, ce documentaire est un hommage chaleureux à un humble métayer des Landes de Gascogne, petit par la taille mais grand par l'esprit et les convictions.
Filmat pendent los dus datrèirs mes de la vita, Andrèu Faugère parla de las servituds deu bordilatge e de lus transformacions de l'agricultura, de la sociabilitat paisana d'autes còps, de sa complicitat dab la natura e de sa passion de la caça, de sa defensa deus camins comunaus e tanben deu vielhèir e de la mòrt.
Filmat en occitan e au ritme lent d'un òmi vielh de 98 ans, aqueth documentari es un omenatge caloròs a un praube bordilèir de las Lanas de Gasconha, petit de talh mès grand d'esperit e de conviccions.
J’ai beaucoup aimé le cadre, la lenteur ou plutôt la longueur des plans. Le filmage est vraiment remarquable. La caméra est discrète, tu restes à ta place. C’est un document précieux, très riche, avec un personnage filmé sur le fil qui nous dit plein de choses sur le siècle. J’ai aimé ton regard, cette conversation. Tu es à l’écoute de la parole. Le montage respecte le rythme du personnage, sa lenteur. C’est aussi un film en prise avec les réalités d’aujourd’hui.
Jean-Pierre Denis
J'ai visionné avec grand plaisir ton film Escotar los ausèths arribar. De belles images du paysage qui nous communique le langage de la nature quand on sait l'écouter et saisir sa subtilité. Et ton personnage, pétri de sagesse, nous l'apprend en nous racontant sa vie, son travail de la terre, et ses combats pour la dignité. Et il nous le dit avec la richesse des intonations et le vocabulaire de sa langue. Les premières séquences du film où il imite les cris et les chants des oiseaux sont formidables. Le son du film nous transporte dans les sonorités de la nature. Bravo pour ce film que je montrerai volontiers à mes étudiants de la faculté d'Anthropologie à la rentrée prochaine. Avec ta présence pour des échanges sur le film, les conditions de tournage et les enjeux linguistiques.
Dragoss Ouedraogo, cinéaste burkinabé, chargé de cours en anthropologie visuelle à l’université de Bordeaux.
Très belle intimité de portrait.
Christophe Rulhes, artiste, metteur en scène, anthropologue
« Une superbe soirée ! Un grand moment d’humanité ! »
Alex
Hòrt esmavent aqueth documentari, e hòrt plan hèit e beròi. En véder André, que'm rapèra los mens, los de casa. Gran mercés au Patric La Vau per aqueth filme.
Très émouvant, ce documentaire, très bien réalisé et très beau. En voyant André, je me souviens des miens, ceux de la maison. Merci beaucoup à Patrick Lavaud pour ce film.
(Octele)
Quin plaser de l'escotar parlar! Mercés per aqueste film testimoni !
Quel plaisir de l’écouter parler ! Merci pour ce film témoignage !
(Octele)
Un gente filme plan aisat de comprener per un Lemosin.
Un beau film très facile à comprendre pour un Limousin
(Octele)
Tot en finessa e retienguda.
Tout en finesse et en retenue.
Domenja Lekuona, journaliste
Lo filme que m'agradèt fòrça. Es un brave retrait entre poesia e realitat d'un monde que fugís. La lenga es de bon escotar. Mercè per aquela òbra polida e sensibla.
J’ai beaucoup aimé le film. C’est un beau portrait entre poésie et réalité d’un monde qui disparaît. La langue est de grande qualité. Merci pour cette œuvre, belle et sensible.
Alexis Quentin, scénariste
Superbe film qui renoue avec l'humain en toute simplicité et dignité.
Jean-Marc Bonneaud (Òc tele)
Excellent documentaire. Un témoignage d'une autre époque sans effet dramatique racoleur. Tout cela est plein de dignité, autant dans le propos que dans la façon d'en rendre compte.
Alain Duluc (Òc tele)
Excellent reportage, émouvant.
Bentejac (Òc tele)
« Il y a des séances que l'on n'oublie pas de sitôt et la projection d’hier au soir, au cinéma de Bazas, du dernier documentaire de Patrick Lavaud, Escotar los ausèths arribar, a particulièrement marqué les esprits ».
Aurore Castaing, animatrice de l’association Bazas Culture Cinéma